Le jouir sans entrave lancé par les situationnistes a été immédiatement
réutilisé par le pouvoir comme un moyen d'intégrer l'insatisfaction
généralisée des individus et finit par se confondre en un hédonisme
superficiel aisément récupérable par une économie centrée sur la
consommation de masse.
L'autonomie de l'individu, le fait d'être maître de
ses choix de vie, celui de revendiquer le plaisir comme source première de
son identité, se transformèrent en de simples aspirations matérielles,
réalisables individuellement, et non par un changement révolutionnaire et
immédiat de la société.