L'université n'est même plus capable de produire cette culture classique si chère à la bourgeoisie, elle n'est plus désormais qu'une simple organisation de l'ignorance des masses, où l'incapacité de penser des étudiants est la mesure directe de leur asservissement au système capitaliste dans sa phase de décomposition culturelle.

La fameuse crise de l'Université traduit simplement les difficultés d'un ajustement tardif de ce secteur spécial de la production à une transformation d'ensemble de l'appareil productif.

De cette triste réalité, la majeure partie des étudiants n'est pas consciente.

L'étudiant, content d'être politisé, devient la proie facile de toutes les églises progressistes et pseudo révolutionnaires, base idéale pour les manipulations des bureaucrates d'organisations en voie de décomposition (des partis de la gauche institutionnelle aux groupuscules gauchistes).

Il demeure toutefois parmi les étudiants des gens d'un niveau intellectuel suffisant qui commencent à comprendre qu'ils ne peuvent se révolter contre rien sans se révolter contre leurs études.